C’est une détonation sans commune mesure. A l’occassion d’une déclaration donnée ce jeudi 6 juillet, Jean Boniface Assélé a décidé de se porter candidat à l’élection présidentielle d’août 2023. Le président du Centre des libéraux réformateurs ( CLR), formation politique qui vient de claquer la porte de la majorité présidentielle, explique que sa décision est motivée par la volonté de mettre fin à la gestion du pays par « des individus véreux » qui entourent Ali Bongo depuis son accident vasculaire cérébrale ( AVC). Ces personnes, d’après le général de police à la retraite, profitent de la fragilité d’Ali Bongo pour prendre surnoisement le contrôle du pays.
Assélé, qui est par ailleurs l’oncle maternel d’Ali Bongo, refuse de continuer à cautionner cet état de fait. Pour le général de police à la retraite, l’exercie du pouvoir suprême va porter sur " un grand remplacement à la présidence de la République, au gouvernement, à l’hôtel de ville et dans l’admnistration." Car, estime le patron du CLR, « les étrangers prennent discrètement les postes de responsabilité à la place des gabonais. »
Assélé va plus loin en indiquant que "les images qui défilent présentant un président hyper actif et présent sur tous les terrains ne sont que l’arbre qui cache la forêt. » Pour l'oncle d'Ali Bongo, le moment est venu de défendre la Patrie. « C'est au regard de cette situation critique, que moi, Jean Boniface Assélé, j’ai décidé à mon âme et conscience, de présenter ma candidature à l’élection présidentielle d’août 2023", dégaine l’ancien ministre d’Omar Bongo.
Avant d'ajouter que sa candidature vise deux principaux objectifs ; rétablir la dignité du peuple gabonais en mettant hors d’état de nuire ces personnes nuisibles, en majorité novices, autour du président de la République. "Laissez perdurer la situation actuelle c’est acoorder cinq années supplémentaires pour qu’ils continuent à conserver le contrôle du pays et qu’ils poursuivent leur entreprise de spoliation."
L’autre objectif, rajoute Assélé, est celui de permettre à Ali Bongo d’aller se reposer au regard de son état de santé toujours fragile : " que le président de la République , toujours malade, aille se soigner convenablement et qu’il parvienne à retrouver son autonomie". Chaud devant !
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