Serge Constant Abessolo le soupçonne-t-il d’être l’indic qui a mouchardé dans la presse et qui est de connivence avec les agents qui veulent coûte que coûte sa tête ? En tout cas, Régis Massimba, l’actuel président du Conseil d’administration de l’Institut gabonais du son et de l’image (IGIS) est traité tel un vulgaire va-nu-pieds par la direction générale. D’après plusieurs sources, l’ex-animateur vedette de Téléafrica est dépourvu, depuis plusieurs mois, de bureaux. Serge Constant Abessolo l’aurait sommé de libérer le bureau qu’il occupait sous prétexte que ce local devrait servir à un de ses collaborateurs.
Une humiliation qui fait du bruit d’autant que l’ex-star du showbiz gabonais vadrouille désormais dans les couloirs de l’institut. Pour les agents qui demandent le départ de Serge Constant Abessolo, cette affaire atteste de la gestion chaotique de la maison. « M. Abessolo n’a ni le niveau, ni les capacités managériales pour gérer cette structure. Ceux qui l’ont nommé à ce poste doivent se rendre compte de ce que tout va à vau-l’eau à l’IGIS », peste une source syndicale.
Non sans rappeler qu’aujourd’hui, l’IGIS est une entité complètement au sol. Un constat amer, conséquence immédiate d’un outil de travail obsolète, voire inexistant. Que dire du cadre de travail vétuste marqué par l’absence d’eau courante et la présence des toilettes sans chasse d’eau, l’absence de bureaux ou d’espace de travail pour certains agents, la présence de nombreuses pièces délabrées, l’insuffisance de dotation en matériel de bureau pour les scénaristes… ? Pire, les 15 millions de Fcfa reversés chaque mois dans le cadre de la RAC (Redevance audiovisuelle et cinématographique) à l’IGIS sert à payer en grande partie les primes et autres dépenses superflues de la direction générale. Est-ce étonnant si l’entité, sous Serge Constant Abessolo, est incapable de produire le moindre film ?
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