A l’occasion d’une sortie publique suivie d’une déclaration organisée le 09 avril dernier, les leaders du front national contre l’abstention et la violence électorale ont annoncé une vaste campagne de sensibilisation visant à la préservation des acquis démocratiques de notre pays. Ladite campagne, poursuit le mouvement, consistera à sensibiliser les citoyens en milieu urbain et rural afin de réduire le taux d’abstention en 2023 mais aussi à les accompagner aux centres d’inscriptions, ce, jusqu’au vote.
De même, indiquent les membres de ce regroupement, une grande campagne antiviolence électorale est envisagée dans les quartiers sous-intégrés des grandes villes du pays. « Le respect des institutions occupera également une grande place dans nos échanges publics ainsi que l’acceptation des autres dans le combat politique. Sans omettre la question de l’intégration des femmes en politique » soulignent les leaders de ce mouvement. L’objectif à terme, à travers ce vaste programme, consiste à promouvoir un discours de paix.
A l’occasion de cette déclaration, le Front n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme sur le niveau inquiétant du taux d’abstention aux élections. Pour cette plateforme, ce taux d’abstention constitue, aujourd’hui, un frein pour l’expression démocratique. Cela sous entend pour cette plate forme que les citoyens, pour une raison ou une autre, refusent de participer au jeu démocratique. Ils laissent les autres décider de leur sort. Pour illustration, sur 807.402 électeurs inscrits en 2009, seuls 357.605 citoyens avaient voté et 449.797 autres avaient laissé les autres décidé de l’avenir du pays. Pire, s’indigne le Front, en 2016 le collège électoral est parti de 807.402 à 627.805. "Cette diminution est une menace pour notre jeune démocratie." explique le Front des leaders
Sur un autre plan, la plateforme n’a pas manqué de fustiger le climat de haine et le niveau d’incivisme observé dans notre pays : « les citoyens ne respectent plus les institutions de la République et tournent le dos aux valeurs démocratiques. Cette situation est entretenue par les hommes politiques en manque de projet fiable pour la collectivité. »
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