Pr Vincent Moulengui Boukosso, membre de la CNR.
C’est une riposte à la mesure de la menace d’arrestation qui plane désormais sur leur leader. A travers une déclaration donnée, ce 9 mars, la Coalition pour la Nouvelle République (CNR) prévient des conséquences néfastes qui pourraient découler d’une arrestation du président Jean Ping. Ce, après que ce dernier ait tenu des propos jugés « séditieux » par le gouvernement.
Pour Vincent Moulengui Boukosso, si les faucons de ce régime agonisant veulent prendre sur eux la responsabilité de plonger le Gabon dans le chaos, en orchestrant, comme il se susurre dans l'opinion, l'arrestation du président élu Jean Ping, pour des délits imaginaires, ils porteront seuls l’entière responsabilité des conséquences qui s’en suivront.
Pour la CNR, la chaîne publique française, France 24, en donnant la parole au Président élu, a voulu rendre témoignage de la vivacité de l'élan démocratique et du rejet de toute violence. « Le Président Jean Ping rappellera toujours et inlassablement que le temps des tyrans est révolu, que le Gabon peut vivre en paix et doit être le maître de son destin en se débarrassant des corrompus qui dilapident les richesses de notre beau pays », rajoute les soutiens de l’ancien président de la Commission de l’Union africaine.
Non sans souligner que « les thuriféraires de ce régime, gangrené au cœur, sont à l'origine de violences et de plusieurs assassinats politiques. Plusieurs Gabonais ont été tués dès 2009, mais surtout en 2016, par la destruction aérienne du Quartier Général de Jean Ping au sortir de l'élection présidentielle qu'il a brillamment remporté, face à Ali Bongo, à plus de 65% des suffrages exprimés. »
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