Jean Rémy Yama toujours détenu à la prison de Gros-Bouquet.
Tous aux urnes pour sortir Jean Rémy Yama de la prison dans laquelle il séjourne depuis plus d’un an. Les populations du 4e siège du département de Mulundu sont désormais conscientes qu’un vote massif en faveur du leader syndical le sortira de la prison centrale de Libreville où il est incarcéré depuis plus d’un an.
Après examen de son dossier, le Centre gabonais des élections (CGE) vient de valider la candidature du leader syndicaliste au 4e siège de Mulundu dans la province de l’Ogooué-Lolo. Le président de la centrale syndicale, Dynamique unitaire, brigue le siège de député dans cette circonscription électorale sous les couleurs de l’Union nationale. Pour ce faire, il aura pour adversaires, Romain Mikanga Semba du Parti démocratique gabonais (PDG) et Antoine Nziembi Ngady du 7MP.
Pour rappel, lors de sa tournée dans le département, Paulette Missambo, présidente de l’Union nationale avait annoncé la candidature de Yama tout en appelant les populations à massivement apporter leurs voix au fils de Mulundu jusqu’ici incarcérée dans une affaire montée de toutes pièces.
Pire, avait rappelé lors de ce meeting, la candidate de l’Union nationale à l’élection présidentielle, la vie de Jean Rémy Yama est désormais en danger. « Son état de santé ne cesse de se dégrader. »
Du reste, le vendredi 2 juin dernier, Jean Rémy Yama avait adressé au peuple gabonais une lettre ouverte dans laquelle il révélait être victime d’ un plan machiavélique qui consiste à le détenir en détention au-delà des élections présidentielles. « Ce dont je suis presque certain, c’est que je n’irai jamais en jugement, il n’y aura jamais de procès me concernant. Dès que leurs objectifs auront été atteints, ils me mettront en liberté provisoire et éteindront l’affaire comme en 2016 »
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