Prosper Ekomesse, au centre, lors de sa prise de fonction, est sommé d'apporter des solutions.
Ils n’en peuvent plus. Voilà deux mois que les agents de l’Autorité de régularisation des transports ferroviaire (ARTF) sont sans salaires. Et rien ne dit que la situation va s’améliorer puisque le mois de février s’écoule sans une once d’espoir. Réuni, le 04 février dernier, le bureau du SNAARF a décidé du dépôt d’un cahier de revendications sur la table de Prosper Ekomesse, le Secrétariat exécutif de l’Artf.
Ce dernier est invité à ouvrir des négociations franches dans les 8 jours qui suivent le dépôt du cahier de charges des syndicats. Impayés de salaires (décembre 2020 à janvier 2021), la dette relative aux cotisations sociales (CNSS, CNAMGS), la question de la hausse de la masse salariale, les conditions de travail et la restructuration de l’entité… les points de revendications sont consistants. A telle enseigne que les partenaires sociaux indiquent tout paralyser si dans les huit jour qui suivent des réponses ne sont apportées à leurs revendications.
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