L’Afrique résiste à la pandémie du Covid-19. Déjouant les pronostics de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui prévoyait quasiment l’hécatombe. Mais la crise pourrait être plus économique que sanitaire dans les semaines et mois à venir. Dans une interview accordée au Journal Français Le Point, l’économiste gabonais Maiss Mouissi, préconise plusieurs pistes de solutions pour surmonter la crise, dont la suppression des institutions en doublons à l’exemple du Senat.
Pour l’économiste cette institution n’apparaît pas indispensable dans le fonctionnement de l’Etat, ce d’autant plus que sur le plan constitutionnel, il a exactement les mêmes missions que l’Assemblée nationale. Mays Mouissi, dans le même sens, suggère de réduire de façon significative le budget de certaines institutions privilégiées à commencer par la présidence de la République. Le but étant, à son sens, de générer des économies afin de ne pas restreindre les dépenses liées à des secteurs essentiels comme l’éducation, la santé ou les infrastructures. Il faut, pour Mays Mouissi, sacraliser les dépenses d’investissements nécessaires à la relance économiques ainsi que les dépenses sociales indispensables au bien être des populations.
L’économiste invite en outre, les décideurs à mettre en place une véritable stratégie de relance basée sur trois piliers : l’appui au secteur privé formel et informel, le renforcement de la protection sociale et l’investissement public. Au niveau, des entreprises, poursuit-il, il faut conjuguer dans le cadre d’un programme coordonné des mesures de soutien économiques, budgétaires, fiscales et monétaires, en vue d’assurer l’accès des entreprises à la liquidité dont elle manque et qui est indispensable pour assurer leur pérennité.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires