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Politique

Crise à REAGIR : François Ndong Obiang et Persis Lionel Essono Ndong par ici la sortie !

IMG François Ndong Obiang et de Persis Lionel Essono Ndong débarqués du parti.

Le 11 novembre 2024, la scène politique gabonaise a assisté à un spectacle digne des meilleures tragédies grecques. Le parti REAGIR, officiellement enregistré depuis le 2 février 2021, traverse une crise interne d'une ampleur rare, qui a abouti à l'exclusion définitive de deux de ses membres emblématiques, François Ndong Obiang et Persis Lionel Essono Ndong. Une décision lourde de sens, prise lors d'une réunion du Bureau Exécutif, qui, ironie du sort, se transforme en un acte spectaculaire de purification politique.

 

Le Délit de “Trahison du OUI”

 

François Ndong Obiang, anciennement fidèle soldat du parti, se voit maintenant catalogué comme le Judas de REAGIR, coupable de plusieurs offenses aux statuts du parti. Usurpation des symboles officiels, organisation d’activités politiques non autorisées, et, surtout, un crime de lèse-majesté en soutenant publiquement le OUI lors du référendum constitutionnel de 2024, alors que le parti prônait résolument le NON. La sentence ? Une exclusion aussi définitive qu’une mise à la porte d'un mauvais film de politique-fiction.

 

Et bien sûr, l’intrigue ne serait pas complète sans la participation active de Persis Lionel Essono Ndong, complice et alter ego de la rébellion interne. Accusé de se présenter comme président intérimaire tout en mènant des actions non validées par les instances officielles du parti, il aurait, dans son esprit digne des meilleurs feuilletons politiques, transformé la campagne pour le OUI en une croisade personnelle contre l’unité du groupe. Un véritable « coup d’état par le bouton de vote ». C’est à se demander si la politique de REAGIR ne s’est pas transformée en un épisode de House of Cards version gabonaise.

 

Le Grand Nettoyage : “Unité et Cohésion, mais surtout Discipline”

Le Bureau Exécutif, sous la houlette de Joseline Afouari Obouono, a pris cette décision extrême dans une posture qui oscille entre le sérieux du maître d’école et l'autoritarisme de la directrice d’école secondaire. « C'est une question de discipline », clament les dirigeants du parti. En somme, REAGIR préfère une organisation bien huilée et disciplinée plutôt qu'une rébellion interne digne de la guerre des clans. Mais qui, au fond, n’a pas rêvé d’un parti où tout le monde sait exactement à quelle heure lever la main pour approuver la ligne officielle ?

 

Cette exclusion, bien que sévère, n'est-elle pas simplement un message adressé aux membres du parti  et, par extension, à la classe politique — sur l’importance de la soumission à la ligne politique ? « Pas de place pour la dissidence ! » semble crier REAGIR, tout en espérant que ses rangs se resserrent comme une famille autour de la table du dîner politique.

 

En réalité, cette crise interne ressemble à une grande pièce de théâtre où les acteurs principaux, qui n’ont pas vu venir la scène finale, se retrouvent dans la position de figurants. La question demeure : REAGIR va-t-il réellement regagner la confiance de ses militants, ou cet éclat de discipline risque-t-il de renforcer l’image d’un parti aux ambitions grandioses mais aux divisions persistantes ?

 

Car après tout, dans le monde merveilleux de la politique gabonaise, un parti qui exclut ses membres avec autant de zèle pour des divergences d’opinion n’est-il pas une caricature de lui-même ? Que restera-t-il de REAGIR quand tous les dissidents auront été évincés et que la ligne sera aussi droite qu'une règle de géométrie ?

 

Le grand pari de REAGIR, désormais renforcé par un Bureau Exécutif de fer, est de recoller les morceaux d’une image politique éclatée. Mais attention, la discipline n’empêche pas l’éclat d’une bonne vieille crise interne. Et parfois, les partis se divisent moins à cause des dissensions politiques qu’à force de vouloir être un modèle de discipline sans failles. Les membres exclus, François Ndong Obiang et Persis Lionel Essono Ndong, auront tout le temps de méditer sur leur sort.

 

Le 11 novembre 2024, la scène politique gabonaise a assisté à un spectacle digne des meilleures tragédies grecques. Le parti REAGIR, officiellement enregistré depuis le 2 février 2021, traverse une crise interne d'une ampleur rare, qui a abouti à l'exclusion définitive de deux de ses membres emblématiques, François Ndong Obiang et Persis Lionel Essono Ndong. Une décision lourde de sens, prise lors d'une réunion du Bureau Exécutif, qui, ironie du sort, se transforme en un acte spectaculaire de purification politique.

 

Le Délit de “Trahison du OUI”

François Ndong Obiang, anciennement fidèle soldat du parti, se voit maintenant catalogué comme le Judas de REAGIR, coupable de plusieurs offenses aux statuts du parti. Usurpation des symboles officiels, organisation d’activités politiques non autorisées, et, surtout, un crime de lèse-majesté en soutenant publiquement le OUI lors du référendum constitutionnel de 2024, alors que le parti prônait résolument le NON. La sentence ? Une exclusion aussi définitive qu’une mise à la porte d'un mauvais film de politique-fiction.

 

Et bien sûr, l’intrigue ne serait pas complète sans la participation active de Persis Lionel Essono Ndong, complice et alter ego de la rébellion interne. Accusé de se présenter comme président intérimaire tout en mènant des actions non validées par les instances officielles du parti, il aurait, dans son esprit digne des meilleurs feuilletons politiques, transformé la campagne pour le OUI en une croisade personnelle contre l’unité du groupe. Un véritable « coup d’état par le bouton de vote ». C’est à se demander si la politique de REAGIR ne s’est pas transformée en un épisode de House of Cards version gabonaise.

 

Le Grand Nettoyage : “Unité et Cohésion, Mais Surtout Discipline”

Le Bureau Exécutif, sous la houlette de Joseline Afouari Obouono, a pris cette décision extrême dans une posture qui oscille entre le sérieux du maître d’école et l'autoritarisme de la directrice d’école secondaire. « C'est une question de discipline », clament les dirigeants du parti. En somme, REAGIR préfère une organisation bien huilée et disciplinée plutôt qu'une rébellion interne digne de la guerre des clans. Mais qui, au fond, n’a pas rêvé d’un parti où tout le monde sait exactement à quelle heure lever la main pour approuver la ligne officielle ?

 

Cette exclusion, bien que sévère, n'est-elle pas simplement un message adressé aux membres du parti  et, par extension, à la classe politique — sur l’importance de la soumission à la ligne politique ? « Pas de place pour la dissidence ! » semble crier REAGIR, tout en espérant que ses rangs se resserrent comme une famille autour de la table du dîner politique.

 

En réalité, cette crise interne ressemble à une grande pièce de théâtre où les acteurs principaux, qui n’ont pas vu venir la scène finale, se retrouvent dans la position de figurants. La question demeure : REAGIR va-t-il réellement regagner la confiance de ses militants, ou cet éclat de discipline risque-t-il de renforcer l’image d’un parti aux ambitions grandioses mais aux divisions persistantes ?

 

Car après tout, dans le monde merveilleux de la politique gabonaise, un parti qui exclut ses membres avec autant de zèle pour des divergences d’opinion n’est-il pas une caricature de lui-même ? Que restera-t-il de REAGIR quand tous les dissidents auront été évincés et que la ligne sera aussi droite qu'une règle de géométrie ?

 

Le grand pari de REAGIR, désormais renforcé par un Bureau Exécutif de fer, est de recoller les morceaux d’une image politique éclatée. Mais attention, la discipline n’empêche pas l’éclat d’une bonne vieille crise interne. Et parfois, les partis se divisent moins à cause des dissensions politiques qu’à force de vouloir être un modèle de discipline sans failles. Les membres exclus, François Ndong Obiang et Persis Lionel Essono Ndong, auront tout le temps de méditer sur leur sort.

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