Ils n’ont plus de choix. Si beaucoup d’entre eux étaient réticents à se faire vacciner, la haute hiérarchie militaire vient de rappeler aux agents des forces de l’ordre et de sécurité l’obligation de se soumettre au vaccin contre la pandémie de la Covid-19. Ce fut, tout le sens de la sortie du chef d’état-major, général des forces armées gabonaise, Yves Ditengou au camp Charles N’Tchoreret de Libreville.
Hier, mardi 01 juin, ce général de division n’est pas passé par quatre-chemins en indiquant que « la nécessité d’être protégé, et donc d’être vacciné doit nous permettre de mieux exécuter non seulement nos missions régaliennes, mais également lutter plus efficacement contre la Covid-19 » rapporte le journal l’Union.
Un rappel à l’ordre qui fait suite à l’absence d’engouement des militaires à se faire vacciner. D’ailleurs, fait remarquer nos confrères de l’Union, en dépit des assurances données par le chef de l’Etat, Ali Bongo, rien ne bouge dans les centres de vaccination aménagés à cet effet. Aussi bien dans les différents sites d’accueils que sont les gymnases du Prytanée militaire et les hôpitaux militaires que dans les centres de santé à l’intérieur du pays, il n’y a pas d’adhésion des hommes sous les ordres. Un constat qui a faire au général de division, Yves Ditengou que les forces armées ne sauraient être à la traine de cette campagne au risque d’affaiblir ou réduire leurs capacités opérationnelles, notamment sur le plan humain.
Maintenant reste à savoir si ce message suffira à lever les appréhensions sur la qualité et la fiabilité du vaccin.
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