Communiqué de La NAR : « L’arrivée du Chef de l’Exécutif dans votre localité est l’occasion pour vous de demander des comptes par rapport à ces promesses qui n’ont jamais été tenues »

Les populations de l'Ogooué-Lolo invitées à demander des comptes à Ali Bongo.

La Nouvelle Alliance Républicaine a pris connaissance du séjour dans la province de l’Ogooué-Lolo  de la tournée républicaine de  l’Exécutif. Celle-ci  a lieu du  30 au 31 mars 2023 ; ce qui met les filles et fils de cette  division administrative en émoi.

 Rappelons que le  1^er juin 2011,  un conseil de ministres   délocalisé s’était tenu dans la même province. Au cours de cette réunion  présidée par Monsieur Ali BONGO ONDIMBA, chef de l’Exécutif,  de très belles décisions avaient été prises ; ce qui avait réjoui les populations de cette  contrée. Il s’agit principalement des décisions suivantes :

1.  La construction d’une route en béton bitumineux avec ouvrage d’art Koulamoutou-Pana sur un linéaire de 91 km, suivi des études de la route Pana-Dienga-Lemanassa-Bakoumba ;
2. L’aménagement, le  rechargement et la régularisation du tracé de la route Koulamoutou-Popa-Mbigou et le lancement des études en vue de sa construction en béton bitumineux ;
3. La construction d’une route en béton bitumineux  Lastrouville-la Gare sur un linéaire de 6 km ;
4. Les voiries de Lastourville au même titre que les voiries traversées par les routes en aménagement vont aussi bénéficier du même entretien ;
5. L’électrification des lignes Koulamoutou-Popa et Lastrouville Okondja ;
6. L’extension de l’éclairage public à Koulamoutou ;
7. L’adduction en eau potable du district de Popa ;
8. La construction d’un château et d’une usine de traitement d’eau à Lastrouville ;
9. L’adduction en eau potable des districts de Matsatsa et Ndangui ;
10.  La construction d’une station de traitement d’eau, d’on château d’eau et d’un réseau de distribution à Pana ;
11. L’aménagement d’un réseau d’eau et électricité à Dienga ;
12. La construction d’une microcentrale d’hydraulique de 400kw à Iboundji et l’aménagement du réseau d’eau et électricité ;
13.  Le lancement d’un programme d’hydraulique villageoise dans tous les départements, et la poursuite d’installation d’énergie solaire dans les zones dépourvues de réseau interconnecté ;
14. La construction d’une caserne militaire à Lastourville ;
15. L’installation d’une ferme agricole à Koulamoutou ;
16. La réhabilitation et l’extension de la plantation industrielle de cacao à koulamoutou ;
17. La création d’une zone économique spéciale sur la transformation du bois à Lastourville, la SNBG devra y implanter une usine afin de valoriser le produit de  la forêt. D’autres opérateurs sont invités à s’y installer ;
18. Le renforcement des capacités opérationnelles de l’administration par l’octroi de 31 véhicules.

De toutes ces décisions, quelles sont celles qui ont été réalisées ? Sans risque de nous tromper, nous pouvons dire aucune. Les populations de l’Ogooué-Lolo en jugeront.

En effet,  depuis plus de dix ans que ces promesses ont été faites aux Logovéens, aucune n’a été réalisée et on ne peut pas dire que le manque de moyens en ait été la cause. En  faisant la rétrospective des budgets de fonctionnement colossaux publiés dans l’intervalle, on a du mal à croire que ces décisions n’aient pas été prises en compte plus de dix ans durant.

La Nouvelle Alliance Républicaine rappelle au chef de l’Exécutif que son rôle n’est pas de faire des promesses au demeurant fallacieuses à la veille de chaque consultation électorale ;  mais  de poser des actes visant à améliorer les conditions de vie de ses concitoyens et mettre ainsi le Gabonais à l’abri du besoin.

La NAR rappelle aux populations que ce sont elles qui subissent au quotidien la dureté des conditions de vie qui leur sont imposées par le mépris  des dirigeants à leur égard.. Il n’est pas question que d’autres promesses soient brandies à des fins électoralistes tandis que les précédentes n’ont jamais été réalisées plus de 10 ans après.

Il est temps pour les populations de l’Ogooué-Lolo de prendre conscience de leur devenir et surtout celui des générations futures qui n’ont pas à subir les insuffisances des dirigeants  et la passivité des Gabonaises et des Gabonais qui cautionnent par leurs attitudes concussionnaires le ralentissement du développement de notre pays.