Ce mardi 21 janvier, cela fera un an, jour pour jour, que Ballack Obame Mebiame a été arrêté pour des supposés faits de complicité d’atteinte à la sûreté de l’Etat. 12 mois après sa mise sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Libreville, ce membre du mouvement des jeunes de l’Union nationale ne sait toujours pas quand aura lieu son procès. Conséquence ses avocats ont introduit en début janvier une demande de liberté provisoire qui vient d’être rejeté par la Chambre d’accusation dans son arrêt du 10 janvier.
Une décision que plusieurs proches de Ballack Obame ne comprennent pas. Surtout qu’à ce jour, les instances judiciaires n’ont produit de preuves établissant le lien de complicité dans le coup d’état manqué entre Ballack Obame et les éléments de la Garde républicaine. Me Iréné Mezui, avocat de Ballack Obame indiquait à cet effet que beaucoup d’éléments à charge contre son client manquent au dossier. Comme la fameuse bande audio retraçant la conversation qu’aurait eu le prévenu et le chef du commando, Kelly Obiang, quelques jours avant la tentative ratée du coup d’état.
Comment expliquer que cet audio n’a jamais été reversé au dossier ? S’interroge un des proches du prévenu. Pas de doutes, rajoute un autre membre de la famille, tout est fait pour le maintenir en prison.
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