La guerre est déclarée à la tête du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS) dirigé par Me Ndaot Rembogo. Joél Pono Opapé, actuel vice-président du PDS et par ailleurs ancien ministre vient de se charger d’ouvrir les hostilités sur la place publique en dénonçant les volontés dynastiques de Me Ndaot. Ce dernier, accuse Joël Pono Opapé, refuse de convoquer le congrès alors que d’après l’article 5 des textes qui régissent le fonctionnement du parti, il ne peut plus se présenter à sa propre succession.
En somme, relève le quotidien l’Union dans sa livraison de ce mercredi 30 septembre, le mandat de Ndaot Rembogo à la tête du parti est forclos depuis deux ans. Conséquence, la convocation devant le conseil de discipline du Vice président, Pono Opapé, pour des affaires de cotisations, ne serait qu’un vaste plan d’enfumage visant à se débarrasser d’adversaires internes devenus gênants. D’ailleurs, rajoute L’Union, Joél Pono Opapé n’a pas manqué de clamer haut et fort qu’il s’est toujours acquitté de ses cotisations.
Comble de ridicule dans cette affaire, celui qui tente par diverses balourdises de se maintenir illégalement à la tête du parti qu’il dirige se trouve être le président du Conseil national de la démocratie (CND). Une institution qui au demeurant est le bras séculier de l’Etat dans l’implémentation de la démocratie par le dialogue et la concertation permanente. Maintenant reste à savoir comment un homme incapable de respecter les règles de démocratie dans sa propre chapelle politique soit capable de le faire à une dimension nationale. La preuve que les grands rhéteurs ne sont pas toujours les grands faiseurs. Surtout quand derrière, on peut par des arrangements avec le pouvoir en place, faire nommer sa fille au gouvernement. Qui est fou ?
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