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Politique

Ali Bongo libre comme l’air : son fils Jalil dément

IMG JALIL BONGO.

« Ali Bongo est libre de ses mouvements », assure le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. « Mon père n’est pas libre », rétorque depuis Londres son fils Jalil Bongo. Un duel verbal qui mérite une question simple : la liberté, c’est quoi exactement ?

 

Libreville, capitale de la liberté surveillée

Depuis le 30 août 2023, les Gabonais ont entendu ce refrain en boucle : l’ancien président n’est ni en prison, ni assigné à résidence, il est juste… chez lui, avec quelques précautions. D’ailleurs, on nous l’a montré en train de saluer les caméras, de sourire vaguement et même de recevoir des visiteurs triés sur le volet. Tout allait bien, sauf que l’intéressé lui-même avait lancé un appel à l’aide dès les premières heures du coup d’État : « Ma famille est arrêtée, mon fils est quelque part… ».

Et voilà que près de dix-huit mois plus tard, Jalil Bongo, depuis le confort londonien, revient sur l’affaire : dix mois de résidence surveillée, pas de téléphone, pas le droit de passer le portail. Pire qu’un prisonnier, donc, puisque même les détenus ont droit à un appel.

 

Une liberté qui demande une autorisation ?

Le président de la Transition l’a pourtant dit sur TV5Monde : Ali Bongo peut partir où il veut, même en France, si ça lui chante. Mais alors, pourquoi est-il toujours là ? Le climat de Libreville lui manquerait-il ? Ou bien, son passeport est-il resté coincé entre deux parapheurs administratifs ?

Et surtout, pourquoi son propre fils semble-t-il découvrir cette soudaine liberté ? Jalil était-il enfermé dans une autre aile du palais, privé d’informations officielles ? À moins qu’il ait simplement mal compris : au Gabon, on est libre de faire ce qu’on veut… tant que les autorités le permettent.

 

D’un palais à l’autre, les chaînes invisibles

Ali Bongo, s’il est vraiment libre, devrait peut-être se dépêcher de partir, avant qu’on ne change d’avis. Ou alors, il préfère la prudence : après tout, on a déjà vu des anciens chefs d’État se faire promettre monts et merveilles avant de finir dans un exil forcé ou pire… dans un tribunal.

 

Pendant ce temps, les Gabonais, eux, sont toujours libres de regarder ce feuilleton politico-familial se jouer sous leurs yeux, sans trop savoir qui croire. Une chose est sûre : la liberté d’Ali Bongo est une énigme, un concept abstrait qui s’adapte au contexte du moment. Alors, libre ou pas libre ? Chacun aura sa réponse, en fonction de son niveau d’ironie.

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