Le mardi 12 mars, la société pétrolière Addax Petroleum Oil and Gas, filiale de la société chinoise Sinopec a rétrocédé, à l’Etat gabonais, le permis Obangué-Irongu. D’après notre confrère Direct Infos, ce permis avait été concédé dans le cadre d’un contrat d’exploitation et de partage de production (CEPP) pour une durée de 10 ans.
Conséquence, le terme de ce contrat a fait l’objet d’une remise officielle des documents entre l’opérateur et le directeur général des Hydrocarbures, Ernest Ndong Nguema. Désormais ledit permis fera l’objet d’une poursuite d’exploitation par l’opérateur national, la Société Nationale des Hydrocarbures du Gabon « Gabon Oil Company » (GOC).
Le CEPP n’ayant pas été renouvelé 6 mois avant son échéance, les sites pétroliers objet du contrat retournent dans le domaine public. C’est ce qui est arrivé à Addax, renseigne à cet effet, Gabonactu.
Si, après cette annonce, la panique s’est emparée des employés, la direction d’Addax a immédiatement rendu public un communiqué pour appeler les agents au calme : « le manager général demande à tous les agents en poste sur les sites de Tsiengui, Obangué et Rabi de rester à leurs postes respectifs sur site et de poursuivre leurs activités habituelles ». Non sans manquer d’indiquer qu’ « un arrêt de fonctionnement serait dommageable et engendrerait des coûts très importants. »
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