( Présidentielle 2023) Alexandre Barro Chambrier à Akébé « Vous devez choisir entre la poursuite de la descente aux enfers et la renaissance du pays… »

Une vue du meeting à Akébé.

Déterminé à œuvrer pour un Gabon meilleur, Alexandre Barro Chambrier continue les rencontres avec les populations gabonaises. Hier,  mercredi 26 avril 2023, le président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM) était au troisième arrondissement de la commune de Libreville où il a communié avec les habitants d'Akébé (derrière le marché). Ces derniers sont  venus en masse pour écouter le message du leader de l’opposition.

Cette rencontre qui intervient à quelques mois de l'élection présidentielle a eu tout son sens d'autant que l'objet de cette rencontre a porté sur le scrutin. Un entretien franc et sans tabou avec les populations d'Akébé sur le choix à faire dans 4 mois : «  l'heure de la vérité approche. Je  suis heureux d'être ici chez moi. Vous devez choisir entre la poursuite de la descente aux enfers (…) et  la renaissance du pays avec une autre équipe qui aime le Gabon et qui va s'occuper des gabonais. Cette équipe  fera en sorte que nous puissions nous épanouir dans notre pays parce que nous n'avons pas de pays de rechange et nous sommes condamnés à trouver des solutions 》, a-t-il indiqué.

S'exprimant sur les inquiétudes des gabonais au sujet du hold-up électoral, le leader du RPM rassure: « Je suis venu vous dire que c'est vous qui allez être l'arbitre de ces élections. Tout dépendra de votre mobilisation. Cette élection est décisive et ce n'est pas la Cour constitutionnelle et le Centre gabonais des élections qui vont décider à la place des gabonais que vous êtes. Au moment venu je prendrai toutes mes responsabilités. Cette année nous allons faire ce qu'on n'a jamais fait » a relevé   le président du RPM.

La candidature unique ? Barro Chambrier se dit favorable à cette dynamique. «  Nous ne pouvons rester insensibles devant la souffrance que subissent au quotidien les Gabonais.  Nous avons une élection à un tour. Nous ne pouvons pas nous amuser à multiplier les candidatures. Être candidat à la présidence ce n'est pas une petite affaire. Nous devons nous assurer que nous allons en bon ordre. Et que l'opposition au pouvoir que nous avons la prétention de représenter avec d'autres doit tirer pleinement son épingle du jeu », a-t-il poursuivi avant d'inviter les populations à s'inscrire massivement sur les listes électorales.