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Plainte contre la junte, menace de grève de la faim : la première dame déchue à l’offensive pour se sortir de détention

IMG L' ex première dame, Sylvia Bongo.

Les Gabonais ne cesseront pas de marquer leur surprise à propos de Sylvia Bongo Valentin, alias l’ex-première dame botox. L’épouse du dictateur déchu a été arrêtée et mise en résidence surveillée, quelques heures après la prise de pouvoir par les militaires, le 30 août dernier. Les heures, qui ont suivi ce coup de force, les autorités judiciaires ont retrouvé chez Me Kim, un de ses aides de camp, des cantines d’argent. Si le montant n’a pas été, officiellement, dévoilé, plusieurs sources évoquent pas moins de plusieurs milliards de Fcfa.

 

Désormais sous le coup d’une action en justice pour les faits de malversations financières et de détournement de deniers publics en plus d’autres charges, Sylvia Bongo Valentin voit des ennemis partout et se complait dans une posture de victime d’un complot ourdi contre sa personne. C’est l’église qui se fout de la charité.

 

L’épouse d’Ali Bongo Ondimba a déposé, le vendredi 1er septembre dernier, à travers ses avocats, une plainte, en France, contre la détention « arbitraire » dont elle dit être victime. Ses avocats, qui écument désormais les plateaux de télévision et les desks des médias étrangers, affirment que « Mme Bongo est privée de sa liberté depuis le 30 août dernier, date du coup d’Etat militaire ayant conduit au renversement du régime de son époux ».

 

Sauf qu’à ce jour, la plainte de l’ex première dame n’a pas prospérée. Du moins elle n’a pas permis à Sylvia de sortir de sa situation de détenue.  L’épouse d’Ali Bongo a donc décidé de passer à la vitesse supérieure en menaçant d’arrêter de s’alimenter. Sylvia menace d’entamer une grève de la  faim si elle n’est pas remise en liberté.  Une menace qui ne semble pas inquiéter les militaires   qui  n’ont rien dit du sort de Mme Bongo.

 

Entre temps, les avocats de l’ex première dame exigent des nouvelles autorités gabonaises le droit de visite.  « Aucune considération politique ne justifie ces violences et cette mise au secret hors de tout cadre légal. Nous sommes inquiets pour leur santé et leur sécurité (…) ,  visites consulaires pour la famille et notamment pour Noureddin Bongo Valentin, qui pourrait être victime d’une disparition forcée ».

 

 

Les détournements massifs à la GOC

 

Sauf que cette procédure est loin d’intimider les autorités de la Transition qui sont engagées à faire toute la lumière sur les malversations financières dont se serait rendue couple l’ex-première dame. Faut-il rappeler que l’épouse d’Ali Bongo Ondimba avait déjà été citée dans les affaires de malversations financières au sein de la Société nationale des hydrocarbures du Gabon, couramment dénommée Gabon Oil Company. L’ex-directeur général de cette entité, Christian Patrichi Tanasa Mbadinga (condamné à 12 ans de prison) avait affirmé à la barre que l’ex-première dame était une des bénéficiaires des dons de la Goc via sa fondation éponyme. Elle aurait reçu, à cet effet, près d’un milliard de Fcfa. Preuve qu’il y a contre celle qui clame désormais sa nationalité française assez d’éléments, pour qu’elle termine ses jours en détention.

 

 

 

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