« La forêt brûle », « les eaux bouillonnent », des locaux du ministère aux directions en pensant par les représentations provinciales, les agents du département des Eaux et forêts sont sur le pied de guerre pour exiger dans l’immédiat le paiement de sept ans de fonds communs et de rappels. Pour obtenir la satisfaction de leurs exigences, les agents réunis au sein du Syndicat national des professionnels des Eaux et forêts ( Synapef) ont, le 18 août dernier, décidé de tout arrêter.
Le bureau du Synapef a, au terme de l’assemblée générale, rappelé que cet énième blocage faisait suite à plus de sept mois de négociations infructueuses incluant 14 réunions sans issue. Un blocage imputable au ministre Lee White. « Les sept mois de négociations n’ont donc servi à rien, si ce n’est pour la tutelle à parfaire des manœuvres dilatoires et à persécuter les leaders syndicaux dans leur intégrité morale et physique. » souligne le bureau du Synapef. Avant de regretter que l’option du blocage interne ait été l’option prise par Lee White.
Conséquence, le Synapef a, depuis plus d’une semaine, décidé non seulement de l’intensification du mouvement de grève mais aussi de la signature d’une pétition générale à l’endroit de la présidence de la République. Ladite pétition vise à exiger la réhabilitation des droits garantis par les articles 285 et 162 du Code forestier, indique le Synapef.
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