Après le meeting géant de Mounana, le vendredi 12 mai dernier, Hervé Patrick Opiangah et l’ensemble de sa délégation ont fait cap sur la ville de Moanda. Le président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale ( UDIS) a effectué dans cette localité située à 41 kilomètres de Franceville, sa rentrée politique. Mobilisation des populations, ovations, soutien…l’UDIS et son président ont fait un carton plein dans chef-lieu du département de Lebombi-Leyou.
D’entrée, le président de l’UDIS a tenu à lever les équivoques quant au sens qu’il donne à son engagement politique. Le député de Mounana a expliqué que son appartenance à un camp politique ne saurait être un frein à la vulgarisation de ses idéaux et au devoir de sincérité qu’il doit à ses compatriotes. « J’appartiens à un bord politique. Celui de la majorité présidentielle et républicaine. C’est vrai. Mais sachez une chose, cela ne m’empêche pas en tant que parti autonome d’exprimer le paradigme qui est le nôtre et de vulgariser nos principes, nos valeurs et nos idéaux » a-t-il indiqué.
C’est au nom de cette sincérité politique, qu’HPO a fait le constat lucide de la situation sociale désastreuse du pays : « il faut avoir l’honnêteté de reconnaître que les choses vont mal dans notre pays. Il n’est pas besoin d’être sorti de la Sorbonne pour se rendre compte qu’il y a un déficit en infrastructures routières et sanitaires. Que des efforts importants doivent être consentis au niveau de l’éducation, de la formation, de l’emploi, de la vie chère, de l’eau et de l’électricité pour tous sans oublier le logement. »
Fort de cette réalité, le président de l’UDIS a invité les populations de Moanda à opérer les bons choix lors des prochaines élections générales. HPO a appelé les populations à porter l’UDIS aux fonctions de responsabilités. « Donnez à l’UDIS la capacité de pouvoir gérer les communes, les départements afin d’imprégner notre vision pour nos localités, de mettre en place notre feuille de route. Donnez-nous cette possibilité et vous nous jugerez au pied du mur », a-t-il martelé.
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