La plate-forme citoyenne GABON D'ABORD s'active à prendre part aux élections législatives et locales que notre pays attend organiser cette année. De ce fait, des candidats issus de cette plate-forme se présenteront dans l'ensemble du territoire national pour tenter d'arracher la majorité au parlement à l'issue du scrutin. Une fois ce résultat escompté, validé, Gabon d'abord pourra à cet effet mettre en application son programme de gouvernance qui s'articule autour de 18 grands axes. Tel a été l'objet de la conférence de presse animée le week-end dernier à leur siège au quartier Nombakélé par le vice-président Edmond Okemvele en lieu et place du Président Jacques Adiahénot empêché.
Devant les caméras, le vice-président de Gabon d’abord, Edmond Okemvele a présenté aux populations gabonaises le projet de réformes que cette plate-forme compte engager pour répondre concrètement aux problèmes sociaux, économiques et politiques auxquels font face le Gabon et ses populations. Dans son exposé, Edmond Okemvele s'est attaqué au contexte actuel, lequel est principalement marqué par la gestion calamiteuse du pays par le système Bongo-PDG. Pour Gabon d'abord, 《depuis près de 60 ans, le pays ne décolle pas, au contraire, il a reculé de plusieurs années 》. Un constat qui en dit long sur la volonté des hommes et femmes de cette plate-forme citoyenne qui ont décidé de se lever pour arracher leur honneur et liberté confisqués par un "pouvoir cynique".
《Rappelons qu'en 1960, le Gabon comptait 400 000 habitants et son budget était de 12 milliards de FCFA, soit 30 000 FCFA par habitant et par an. L'Etat assurait la prise en charge à 100% de l'hôpital et de l'école. Nos routes étaient praticables en toutes saisons. Aujourd'hui, avec un budget de 3 600 milliards de FCFA pour une population d'environ 2 000 000 d'habitants, soit 1800 000 FCFA par habitant et par an, notre Etat, 60 fois plus riche par rapport aux années 60, n'est plus capable d'assurer la prise en charge totale de l'hôpital et de l'école, encore moins l'entretien des infrastructures routières et autres services sociaux de base》, déplore Edmond Okemvele.
Loin de s'arrêter au simple constat, Edmond Okemvele estime que le «Programme commun de gouvernement du changement» est la seule issue susceptible de sortir le Gabon de l'abîme. D'où l'intérêt pour les Gabonais de voter pour les candidats de la société civile. 《Notre vision est d'amener chaque gabonais à s'investir personnellement dans l'amélioration de ses conditions dès 2023 en termes d'engagement, de préparation, de travail, pouvoir d'achat. Il s'agit de Ramener les pouvoirs et contre-pouvoirs au plus près du besoin (familles, villages, quartiers, cantons, districts, communes, départements et provinces) ; Revaloriser les cultures locales》, a-t-il laissé entendre avant d'inviter les gabonais à s'inscrire sur les listes électorales.
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