« Bon débarras ! », s’exclamaient les soutiens de Paulette Missambo après que Paul Marie Gondjout et son épouse Chantal Myboto eurent décidé de créer leur propre chapelle politique. En effet, ces militants soutenaient, depuis plusieurs années, que le clan de PMG et son épouse avaient tout mis en œuvre pour saboter de l’intérieur l’Union nationale en plus de le rapprocher insidieusement du parti au pouvoir.
Aujourd’hui, le temps semble leur donner raison, puisqu’à peine l’Union nationale initiale (UNI) lancée que voilà son président, Paul Marie Gondjout chez Ali Bongo. D'après la presse présidentielle la rencontre qui a eu lieu, le lundi 1 mai à la présidence de la République, s’inscrit dans le cadre du dialogue entre le régime et les acteurs de l’opposition en vue de l'organisation des élections apaisées. D’autant, qu’outre Paul Marie Gondjout, l’opposant Louis Gaston Mayila a été aussi reçu par le chef de l’exécutif.
Rien d’anormal pour les pro-Missambo qui estiment plutôt que c’est la suite logique d’un plan qui, à la vérité, visait à liquider l’Union nationale au profit du régime. Cette conspiration, ayant échoué, les complotistes se sont mués en dissidents puis, désormais, en soutiens inconditionnels du régime Bongo/PDG.
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