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Journée internationale des prisonniers politiques:« Nous exigeons la libération de tous les otages du régime… »

IMG La diaspora demande la libération des prisonniers politiques.

Dans une vidéo co-enregistrée, plusieurs acteurs politiques et de la société civile exigent la libération sans condition des prisonniers politiques au Gabon.

Acteurs politiques, membres de la diaspora,  leaders de la société civile…ils ont été plusieurs à avoir pris la parole, pour demander la libération immédiate et sans conditions des détenus politiques au Gabon.  Une prise de parole en lien avec la célébration, ce 17 avril, de la journée internationale des prisonniers politiques.

 

Dans une vidéo co-enregistrée,  Landry Amiang Washigton, Michel Ongoundou, Tita Nzebi, Suzane Barat,  Me Fabien Méré, Solange Biseau, Jean Rémy Yama, Serge Nguema, Matou la combattante, Pierre Kessany, Eric Ovono Abeghe, Blanche Simony Abegue,   Nathalie Zemo,  Franck Jocktane, Patrice Finel,  Laurence Ndong, Benoit Martin, Françoise Kessany ont, chacun avec ses mots, fustigé l’incarcération arbitraire des hommes qui  ont défendu des opinions contraires à celles du régime et se sont opposés au coup d’état de la présidentielle de 2016. Il s’agit de Bertrand Zibi, Pascal Oyougou, de Privat Ngomo, de Patrick Oyabi, de Ballack Obame et de l’ivoirien Yao Shifowa. 

 

Pour la plupart, les différents intervenants rappellent qu’au Gabon, le peuple n’a pas le droit à la liberté d’expression et d’opinion.  Une privation des libertés exacerbée par le coup d’état électoral de 2016 qui a conduit à l’arrestation et le placement en détention de plusieurs compatriotes alors que les lois nationales et internationales plaident pourtant à la faveur, relève Me Méré.  Une situation  déplorable et qui confirme le fait que le Gabon soit une dictature, dégaine la chanteuse Tita Nzebi.  

 

Le président de l’organisation syndicale, Dynamique unitaire, Jean Rémy Yama, indique que la crise sanitaire due au Covid-19 devrait être une période propice pour que des décisions fortes soient prises dans le sens du respect des droits de l’homme.  Pierre Kessany fait savoir au régime de Libreville qu’il gagnerait en humanisme en posant un tel acte.  Pour Michel Ongoundou ces prisonniers sont plutôt des otages que le régime maintient en détention dans l’espoir d’obtenir leur capitulation et la capitulation de leurs amis politiques.  Or, pour Nathalie Zemo, il est impossible de construire une véritable démocratie sans respect des opinions fusent-elles dissidentes. Patrice Finel demande quant à lui l’intervention de la France, quand Franck Jocktane  crie haut et fort  que la liberté n’est pas un droit négociable. Et que Françoise Kessany demande aux familles des personnes  incarcérées de tenir bon.

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1 Commentaires

Ma - Jun 03, 21:09

Eric ovono le VIOLEUR


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