Près de trois mois déjà que le personnel de l‘agence nationale des parcs nationaux observe un mouvement de grève, sans qu’aucune solution ne soit trouvée. « Il n’y a aucune volonté de la hiérarchie à mettre fin à ce mouvement de grève », dénonce le personnel.
Luckas-Martial
Que se passe t-il à l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) ? Y a t-il une volonté de la part de la hiérarchie de trouver des solutions à la crise qui mine l’Agence ? Des questions qui demeurent sans réponses alors le personnel broit du noir.
Pour preuve, la grève observée par le personnel depuis bientôt trois mois déjà, sans que le secrétariat exécutif et le ministère de tutelle ne daignent trouver des pistes des solutions, pour une sortie de crise. Bien au contraire, « c’est impuissant que nous assistons aux suspensions de postes. Au moment où vous et moi parlons au téléphone, je suis à la maison depuis des semaines », dégaine un agent.
« Nous avons passé les fêtes sans argent »
Or, le personnel de l’ANPN, enregistre trois mois de salaire et de primes de rendement impayé. « Nous avons passé les fêtes sans argent. Actuellement, je suis incapable de payer les fournitures de mes enfants, qui sont assis à la maison » rajoute une autre source. Face à autant de souffrances, les éco-gardes exigent désormais leur redéploiement au sein de la Fonction publique. « Nous ne sommes pas nombreux, il serait préférable de nous redéployer dans la fonction publique. Mais là aussi, aucune volonté de la tutelle, qui préfère nous voir souffrir », relève un membre du Syndicat.
La même source poursuit : « Nous mettons du temps en foret, en principe nous devons faire un bilan médical. Faute d’assurance, nous ne pouvons pas le faire. Ne parlons plus des impayés de la CNSS. »
Le personnel exige également une amélioration considérable du montant des primes de logements, à 100.000 Fcfa : « actuellement, notre logement est de 18000 Fcfa, même une chambre n’est pas à ce prix » indique, avec ironie, un éco-garde. Lequel rajoute que dans le cahier de charges ils ne cessent de réclamer une prime d’astreinte de 75 mille Fcfa, une prime de risques évaluée à100 mille Fcfa et le versement de la prime de ristourne, conformément à l'article 71 de la loi n°3/2007 de août 2007 relative aux parcs nationaux. Sans omettre, l’exigence d’un salaire net à partir de 500.000 Fcfa.
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