C’est une victoire pour l’opposition et la société civile libre. La Cour constitutionnelle vient de rendre son verdict suite à la saisine du parti politique de l’opposition « REAGIR » relative à la caducité de l’actuel bureau du Centre gabonais des élections (CGE).
Sur la forme, indique le communiqué rendu public ce lundi 10 octobre par REAGIR, la Haute juridiction a jugé recevable la requête de cette formation politique de l’opposition. Quant au fond, la Cour constitutionnelle a rejeté l’interpellation de REAGIR visant la suspension des actes actuellement posés par le bureau de la CGE et son renouvellement avant la tenue des législatives partielles de ce mois d’octobre 2022.
La Cour constitutionnelle a, par contre, exigé que le renouvellement du bureau du CGE intervienne dans le mois suivant la proclamation des élections législatives partielles des 15 et 29 octobre 2022. « Une avancée de la marche vers le respect de l’Etat de droit », relève avec satisfaction le bureau de REAGIR.
Cette décision, qui est un désaveu pour le gouvernement, atteste de la gestion chaotique du pays. D’où l’invite faite par REAGIR à l’exécutif de respecter les dispositions réglementaires afin d’éviter que la Cour constitutionnelle, même implicitement, soit obligée de sauver la face à des gouvernements « dont la culture pour la violation de la loi semble assumée. »
Du reste, le parti politique de l’opposition se réjouit, par ailleurs, de ce que leur requête a conduit à l’audition des ministres de l’Intérieur et celui des Relations avec les institutions en vue de la mise à disposition des cartes d’identité nationale et de la révision de la liste électorale en prévision des scrutins de l’année 2023.
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