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Société

Elèves orientés par l’Etat : le lycée Djoué Dabany exige deux cent mille à l’inscription, les parents d'élèves crient à l’escroquerie

IMG La direction de LDD accusée de mauvaise foi.

La colère des parents d'élèves orientés par l'État au Lycée Djoué Dabany (LDD) est perceptible depuis la rentrée des classes. Ces pères et mères de famille accusent le propriétaire de cet établissement d'enseignement secondaire, Jean Boniface Assélé, de leur imposer pour  l'inscription de chaque enfant, une avance de 200.000 Fcfa en plus des frais d'écolage. Ces  derniers  y voient une sorte d'abus et d'escroquerie. D’autant, qu’indiquent-ils,  leurs enfants ont été envoyés dans cet établissement par  l'Etat et non du  fait de leur volonté.

 

«  C’est l’Etat, faute de places dans les établissements publics, qui est responsable de l'orientation des élèves dans cet établissement. C’est donc le même Etat   qui  doit  procéder au paiement de la scolarité de ces élèves », peste un parent.   Preuve d’une mauvaise foi manifeste des responsables de LDD, les autres établissements privés ayant reçu les élèves orientés par l’Etat ont tenu à faire des efforts pour permettre aux élèves de débuter les cours en attendant les règlements.

 

Au  lycée privé Berthe et Jean par exemple, l'inscription d'un enfant a  été arrêtée à 15 mille Fcfa en plus d’ une rame de papier et 21 mille Fcfa pour l'uniforme. Quant au lycée Mbélé,  les frais d’inscription des élèves envoyés de l’Etat s’élèvent à   25 mille , une rame de papier et 18.000f pour l'uniforme.

 

Une situation qui contraste avec celle du Lycée Djoué Dabany où, pour l'inscription d'un élève orienté par l'État en classe de 6 e, le parent  doit,  au préalable, débourser la somme de  121 mille Fcfa, une rame de papier et 21000 Fcfa pour l'uniforme scolaire.  

 

Pour s’en défendre, la direction de l’établissement accuse l’Etat gabonais d’être le seul responsable de cette situation puisque ce dernier n'arrive pas à solder sa dette   à l’endroit de l’établissement. « Si tel est le cas, pourquoi la direction de l’établissement ne met-elle  pas fin à ce contrat ? » , interroge un parent d’élève.

 

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