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Politique

(Elections 2023) Mémorandum de l’opposition : Mborantsuo et le régime placés devant leurs responsabilités

IMG Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour Constitutionnelle.

Est-ce une véritable volonté de réformer notre système électoral pour parvenir à organiser des élections apaisées dans 14 mois ou des simulacres de rencontres pour se donner bonne conscience ? En réceptionnant, le 22 juin dernier, le mémorandum des partis politiques de l’opposition, Marie-Madeleine Mborantsuo est-elle réellement dans une logique de rendre publics les résultats (les vrais) issus des urnes ? On peut en douter quand on sait que l’indétrônable présidente de la  Cour constitutionnelle manipule à sa guise les résultats issus des urnes pour maintenir la famille Bongo au pouvoir. Gardienne de la pérennité d’un pouvoir dynastique, l’ex-maîtresse d’Omar Bongo Ondimba s’est permise, en 2016, d’annuler les voix dans plusieurs bureaux du deuxième arrondissement de Libreville sans à avoir à organiser le scrutin dans cette circonscription électorale, alors que la Constitution qu’elle prétend lire le lui obligeait.

 

Suffisant pour que les Gabonais voient en cette dame chrétienne pratiquante une sorte d’incarnation de succube sur terre. Celle qui s’oppose aux aspirations du peuple à une alternance démocratique au sommet de l’Etat au point de faire basculer le pays dans la violence et le chaos. Il serait niet de penser que subitement cette dame se départisse de cette logique. La délégation des partis politiques de l’opposition, conduite par Me Louis Gaston Mayila, n’est pas dupe, en initiant une telle démarche. L’idée étant de mettre Mborantsuo et le régime tout entier devant leurs responsabilités. Si demain, le pays bascule à nouveau dans la violence, du fait d’un autre coup d’Etat électoral, le risque est grand que le Gabon ne se relève pas de sitôt d’une telle crise.

 

C’est pourquoi le peuple gabonais, encore traumatisé par ce qui est arrivé en 2016, en appelle, à travers les différents leaders, à des réformes, afin d’améliorer l’organisation des élections et d’éviter d’autres bains de sang, des morts, des prisonniers politiques, une crise permanente et un pays dans la déchéance. Tout le défi étant de briser les chaînes qui, de Jean-François Ndongou à Lambert Noël Matha (ministère de l’Intérieur), aux différents gardes des Sceaux nommés à contre-emploi, ont fait des Gabonais des prisonniers empêchés de lever le petit doigt pour dire aux yeux du monde leur triste condition.

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