L'amphithéâtre de l’École normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET) a servi de cadre, le samedi 22 octobre dernier, à la signature d'une convention Républicaine et Patriotique pour la paix et le développement du Gabon. Au cours de cette cérémonie à laquelle prenaient part plusieurs responsables des partis politiques, les structures religieuses et les représentants de la société civile, l'honorable Alain Simplice Boungoueres, président d'honneur et parrain de l'événement, a sollicité des plus hautes autorités du Gabon, l'instauration d'une journée nationale de la paix.
Après plusieurs consultations menées par le State Consulting group section Afrique, cabinet international d’études et d’analyses politiques représenté par Rodrigue Maïssa, les acteurs politiques, la société civile et les religieux ont paraphé le samedi 22 octobre 2022 les conclusions des travaux.
Prenant la parole à tour de rôle, les présidents du comité d'organisation et de pilotage, les représentants des jeunes et des femmes, les représentants des communautés religieuses, ont tous milité pour la préservation de la paix, «sans laquelle il ne sera possible d'espérer un quelconque développement du Gabon», a indiqué le président du comité d'organisation, Bonaventure Nzigou Mamfoumbi. Lequel a invité les gabonais à lutter contre tout esprit de haine, de division, de violence, de repli identitaire, de tribalisme et d'injustice sociale.
Après la signature de la pétition par les acteurs, Bonaventure Nzigou Manfoumbi, a, en sa qualité de président du comité d'organisation, remis le rapport final à Alain Simplice Boungoueres, président d'honneur et parrain de l'événement.
« Le Gabon qui nous réunit est plus important que tout autre intérêt qui pourrait nous diviser. C'est pourquoi je saisis cette occasion qui m'est offerte pour solliciter des plus hautes autorités, l'instauration au Gabon d'une journée nationale de la paix à l'instar de la journée mondiale de la paix qui est célébrée chaque année depuis 1982. Cette journée permettra à ce que les gabonais puissent se retrouver chaque année pour débattre des éventuels désaccords qui pourraient les amener à se regarder en chiens de faillance», a indiqué Alain Simplice Boungoueres qui a promis transmettre au président de la République le rapport des travaux.
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