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Politique

(Congrès de la société civile) Elections volées et coups d’état électoraux : « nous ne voulons plus de ça au Gabon ! »

IMG Les leaders de la société civile et politique au terme de la première journée.

Il ne faut surtout pas que le Gabon revive les événements funestes de 2016. Election  contestée,  massacres, arrestations et  emprisonnements. En plus de l’organisation par chaque camp de son dialogue plongeant davantage le pays dans l’impasse. A travers l’organisation d’un congrès « pour la transparence électorale et la démocratie au Gabon », la société civile  souhaite éviter un autre chaos à un an des prochaines échéances électorales.

 

Hier, mardi 23 août , c’est près de 400 personnes qui ont pris part  à l’ouverture dudit congrès à la salle de l’église l’Arche de l’Alliance.   L’ouverture des travaux a été marquée par une minute de silence en souvenir des leaders d’opinion (Bertrand Zibi, Jean Rémy Yama…) détenus à la prison centrale. Par la suite, le pasteur Georges Bruno Ngoussi  a, en tant que  président  desdites  assisses, appelé à mettre fin au cycle funeste qui découle de l’organisation des scrutins électoraux dans notre pays : «  les élections volées et les coups d’état électoraux sont à l’origine des  violences. Nous ne voulons plus de ça au Gabon ! »

 

Une posture partagée par Georges Mpaga, le président du comité stratégique du congrès : « Le processus électoral doit être apaisé, transparent. Nous voulons une élection libre qui respecte les standards internationaux. Nous sommes dans une démarche inclusive, d’apaisement pour que le pays aille vers 2023 de façon coordonnée de telle sorte que des frères et des sœurs ne se battent pour une élection. »

 

Et d’indiquer en outre ;  « que notre objectif prioritaire c’est de former et de mobiliser toutes les couches de la société pour une implication totale dans le processus électoral. Qu’il n’y ait plus de fraudes, des coups d’état électoraux, de falsification des résultats.  »

 

Si la première journée a été consacrée aux communications de la société civile, celle d’aujourd’hui portera sur les communications des leaders politiques et autres experts sur les questions de transparence et sécurisation, a annoncé Geoffroy Foumboula Libeka Makosso,  le Porte-parole du Copil Citoyen.

 

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