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Politique

CNLCEI: Déclaration de biens désormais obligatoire pour tout fonctionnaire et tout candidat à une élection politique au Gabon

IMG Les officiels lors de la cérémonie au siège de la CNLCEI.

 

La Commission Nationale de Lutte Contre l'Enrichissement Illicite (CNLCEI) a rendu public, le mercredi 13 juillet dernier, à son siège de London, à Libreville, la nouvelle disposition de la loi n°041/2020, relative à la déclaration des biens. Désormais tout fonctionnaire, tout candidat à une élection politique au Gabon, et toute personne pourvue de l'autorité de l'État devra  se plier à l'exigence de la déclaration des biens.

 

 

C'est la substance de la réunion présidée par  Nestor Mbou, le président de la Commission nationale de la lutte contre la Corruption et l’Enrichissement Illicite (CNLCEI), en présence de Moïse Bibalou, président du Conseil Gabonais des Élections (CGE), et de plusieurs  représentants des ministères de l’Intérieur, du Budget et des Comptes publics.

 

« La nouvelle loi 041/2020 a été de faite de sorte qu’ à l’avenir, les gabonais   qui ont des ambitions de se porter candidat à une élection politique puissent faire leur déclaration de biens, laquelle donne lieu à la délivrance d’un récépissé et qui constitue l’une des pièces exigées par la loi pour le dossier de candidature », a indiqué Nestor Mbou.

 

Sont également soumis à cette exigence, les fonctionnaires gabonais et toute personne pourvue de l'autorité de l'État.

 

Réagissant au rendu de cette  disposition, le président du CGE s'est dit satisfait de l'application de ces dispositions tout  en précisant le rôle du CGE lors des examens des dossiers de candidature. « Le rôle du Centre  Gabonais des élections n’est pas de bloquer un dossier de candidature. Lorsque  nous  rejetons un dossier, le candidat    a le loisir   d’aller devant la Cour constitutionnelle en contentieux pour faire examiner son dossier à nouveau », a précisé Moïse Bibalou Koumba.

 

Du reste pour le candidat à une élection qui  n'aurait pas rempli cette obligation, les nouvelles dispositions prévoient le retrait de son dossier de candidature. Et pour les fonctionnaires à un poste de responsabilité, la prison ou une amende. Les dernières sanctions s’appliquent aussi en cas  de fausse déclaration.

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