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Politique

Aéroport de Port-Gentil rebaptisé : Ali Bongo n’est plus, Rendjambé renaît !

IMG L' Aéroport de Port-Gentil change de nom.

L’ancien régime avait l’habitude de s’accrocher aux symboles comme un naufragé à sa bouée. Mais, cette fois, même le ciel ne protège plus les vestiges du Bongoïsme. Le Conseil des ministres a frappé un grand coup en débaptisant l’Aéroport International Ali Bongo Ondimba de Port-Gentil pour le rebaptiser "Aéroport International Joseph Rendjambe Issani". Un changement de nom ? Non, un exorcisme politique !

 

Un vent de dégagisme souffle sur Port-Gentil

Dans cette Gabonisation post-Bongo, plus question de s’encombrer d’un héritage trop pesant. Après les palais et les institutions, c’est désormais au tour des aéroports de passer à la lessiveuse. La question est simple : pourquoi laisser un aéroport, symbole de mobilité et de modernité, porter le nom d’un système politique qui a fini par s’écraser en bout de piste ?

 

Rendjambe, un choix qui décoiffe

Joseph Rendjambe Issani, militant et figure de l’opposition, est un nom qui résonne comme une gifle dans l’histoire récente du Gabon. Si l’on en croit les stratèges de la transition, ce changement vise à rendre hommage à "un homme de progrès". Comprenez : place aux vrais héros, exit les monuments d’un régime aux ailes brûlées par son propre soleil.

 

Un tarmac pour l’histoire

Dans les couloirs feutrés du pouvoir, les débats ont été plus tranchants qu’un coupe-cigare présidentiel. Faut-il juste rebaptiser l’aéroport ou carrément en refaire la façade ? L’ironie veut que cette infrastructure, modernisée sous Ali Bongo, doive désormais servir sous un nom qui incarne son opposition la plus féroce. Imaginez un vol inaugural avec des dignitaires nostalgiques du régime précédent… pas sûr que le champagne coule à flots en business class.

Le syndrome de l’effacement ?

Bien entendu, certains crient à la chasse aux sorcières. "Effacer les traces ne réécrit pas l’histoire", clament les fidèles du défunt régime. Sauf que, depuis août 2023, il ne s’agit plus de discuter de l’histoire, mais de la tourner… avec un bulldozer. Après tout, pourquoi garder le nom d’un dirigeant dont l’atterrissage politique s’est soldé par un crash spectaculaire ?

 

Quelle est la prochaine escale ?

Ce rebaptême n’est sans doute qu’une première escale. Après les aéroports, viendra-t-il le tour des avenues, des écoles et… qui sait, peut-être d’une refonte totale des livres d’histoire ? Une chose est sûre : l’ère des Bongo semble clore définitivement son carnet de vol, et la tour de contrôle du Gabon annonce une nouvelle destination. Attachez vos ceintures, la transition politique continue son décollage tumultueux, et au Gabon, tout le monde n’a pas encore trouvé son parachute…

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