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Economie

Rupture de contrat en Coca-Cola et Sobraga : Comment le français Castel a voulu doubler la firme américaine

IMG Le divorce va, sans doute, entraîner d'énormes pertes financières pour la Sobraga.

Le divorce est désormais consommé entre ces partenaires de longues dates. A travers un communiqué rendu public, le 18 mai dernier,  le groupe Castel, propriétaire de la Société des brasseries du Gabon (Sobraga),  a annoncé qu’à partir  du 30 juin prochain, elle cessera la production, l’embouteillage et la commercialisation des boissons  des marques Coca-Cola, Fanta, Sprite et  Schweppes. 

 

Panique dans l’opinion! Plusieurs consommateurs et revendeurs n’ont  pas compris les raisons d’une  décision aussi soudaine que préjudiciable pour eux. La direction de la Sobraga a tout de suite voulu rassurer en indiquant  qu’elle s’engageait « de proposer aux consommateurs gabonais des gammes toujours plus variées de boissons de qualité fabriquées par et pour les gabonais ».

 

Sauf que cela n'est pas  rassurant quand on sait qu’une boisson comme  Coca-Cola est très  appréciée en dépit d’offres concurantes. La vérité de cette affaire est donc à rechercher ailleurs que dans ce qui a été indiqué dans le communiqué  par Sobraga. Pour Gabonactu,   le  divorce serait né de la   volonté du groupe français Castel  de doubler l’américain ; «  le géant américain aurait décidé de punir le groupe Castel parce que celui-ci aurait décidé de développer ses propres marques de boissons devenues des concurrentes directes de Coca-cola. » Pas besoin de lire dans un Marc de café, pour comprendre que l’intérêt économique du groupe français a donc prévalu sur l’intérêt de sa clientèle.

 

Vers une importation de ces boissons ?

C’est désormais la seule option  pour plusieurs opérateurs économiques qui n’envisagent pas de ne pas proposer le produit Coca-Cola à leur clientèle.

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