Il ne veut pas reculer encore moins abdiquer. Bien au contraire, la crise multiforme dans laquelle s’enfonce le pays, est chaque jour une occasion pour Jean Ping de rappeler aux communautés nationales et internationales, l’illégitimité à gouverner du régime en place. Ce fut tout le sens de la déclaration donnée hier, mercredi 21 octobre 2020, par le président de la Coalition pour la nouvelle République (CNR).
Le président élu, comme il ne cesse de le réclamer, fustige désormais les violations par le régime d’Ali Bongo de la liberté de culte, laquelle rappelle-t-il, est un droit fondamental. « Comme telle, elle est consacrée par notre Constitution, parmi les droits fondamentaux », dégaine Jean Ping. Avant d’indiquer qu’en piétinant la liberté de culte, ce régime affiche son mépris le plus profond de la loi. « Il montre une fois de plus, son indifférence à l’égard de la très grande communauté de nos compatriotes, attachés à leur foi et à la source que constituent les divers confessions religieuses actives dans notre pays » rajoute-t-il.
Mieux, pour Jean Ping, depuis plusieurs mois, la pandémie de la Covid-19 est devenue un prétexte pour le régime en place de bâillonner les droits fondamentaux. Au point que le même régime utilise ce même prétexte pour s’adonner à d’autres dérives : financières et budgétaires, économiques, sanitaires et sociaux. « Il faut rappeler que depuis 2009, la dictature de Monsieur Ali Bongo n’a pas eu besoin d’un prétexte, ni de présenter une loi au Parlement pour installer durablement l’état de siège dans le pays et se doter des pouvoirs exceptionnels. » lance la figure de l’opposition.
Il assure pour ce faire son soutien au clergé dans le combat pour la quête de leur liberté tout relevant que loin d’être un acte de défiance et de rébellion, la réouverture des lieux de culte est un acte de droit.
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