Enfin, peut-on s’exclamer, Patrick Mouguiama Daouda a daigné mettre son nez dans une affaire qui scandalise, depuis quelques jours, le pays tout entier. Le ministre de l’Education nationale, accompagné d’Eugène Mba (nouveau maire de Libreville), s’est rendu, ce jeudi 07 janvier, dans le cinquième arrondissement pour constater l’étendu des dégâts suite à la destruction de l’école de Lalala.
Comme il fallait s’y attendre, la première autorité du département de l’Education a soigneusement évité d’aborder le fond de cette affaire promettant de tout mettre en œuvre pour qu’une solution soit trouvée. Une langue de bois qui en réalité traduit la gêne du membre du gouvernement dans un dossier où l’entité responsable de la destruction de l’école, démontre à qui veut l’entendre, toute la légalité de sa démarche.
Pour preuve, dans une investigation recensement rendue publique, notre confrère Brice Ndong, révèle que le terrain sur lequel a été construite l’école par la mairie de Libreville, est la propriété de dame Tripodi Augustine née Yeyet. Cette dernière est de ce fait détentrice d’un titre foncier n°21154 de la parcelle n°79/DB.
C’est donc fort de cela, que la demanderesse s’adresse aux tribunaux, depuis plus de 30 ans, pour contester l’occupation illégale de sa parcelle par la mairie de Libreville et la construction sur la même parcelle d’un établissement pré-primaire et d’autres bâtisses. « Dame Tripodi, demande au juge que soit ordonné d’une part, la cessation du trouble que lui cause la mairie de Libreville et d’autre part l’expulsion de cette dernière et, la destruction des constructions par elle érigées. » indique Brice Ndong.
En juillet 2018, le juge de référé, reconnaît que Dame Tripodi est propriétaire du terrain parce que détentrice du titre foncier qui est irrévocable et va ordonner la cession dudit trouble par l’expulsion. La même décision est confirmée en 2019 par la Cour d’Appel. Sauf que la mairie va, auprès de la Cour de cassation, demandée le sursoit à exécution de la décision au motif du caractère social. C’est-à-dire le fait que les enfants apprennent en période de février. Si la Cour de cassation accède à cette demande, la mairie va cependant épuiser la période accordée pour quitter les lieux.
Nul besoin d’être un clerc pour se rendre compte qu’au final, cette destruction spectaculaire, n’est autre que la conséquence des malices de l’institution. La mairie a joué la montre alors que plusieurs décisions de justice avaient été rendues contre elle.
Quel con de ministre autant que ses collaborateurs. Qu'ils aillent se faire FOUTRE. A Ntare Nzame !!
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