La fumée blanche sortira-elle de la concertation qui s’ouvre ce vendredi 11 août visant à désigner un candidat consensuel de l’opposition ? C’est l’espoir que fonde le peuple de l’alternance. Paulette Missambo, Alexandre Barro Chambrier, Raymond Ndong Sima, Thérence Gnembou Moutsona, Pr Albert Ondo Ossa et Mike Jocktane (tous candidas à l’élection présidentielle) vont se soumettre au processus engagé au sein du regroupement politique Alternance 2023 afin de dégager l’un d’eux comme le porte étendard.
Si pour le moment les critères du processus n’ont pas été rendus publics, lors d’une communication ultérieure, le président en exercice d’A23, François Ondo Obiang, relevait que ce processus devait être totalement transparent.
L’hypothèse d’une candidature consensuelle fait trembler le régime
Le Parti démocratique gabonais (PDG) sait qu’il ne peut pas remporter la prochaine élection présidentielle dans les urnes. L’hypothèse d’une candidature unique au sein de l’opposition, du moins au sein de l’opposition dite radicale, achève les maigres espoirs du maintien au pouvoir d’Ali Bongo Ondimba.
D’où la panique après la déclaration faite, le dimanche 16 juillet dernier, par Bertrand Zibi Abeghe. Le candidat déclaré à l’élection présidentielle avait décidé de se retirer pour soutenir le candidat consensuel qui sera désigné au sein du regroupement Alternance 2023 dont il est membre.
« Je prends une décision lourde de conséquence. Compte tenu des enjeux, j’accepte de me sacrifier pour le peuple gabonais, c’est pourquoi, aujourd’hui et maintenant, j’annonce le retrait de ma candidature à la présidentielle d’août 2023 (…) Mettons-nous derrière une seule personne. Que cette personne ait l’humilité de comprendre qu’il n’est pas l’homme providentiel. Le candidat qui battra Ali Bongo Ondimba sortira d’Alternance 2023 », avait déclaré l’ancien député de Minvoul.
La presse proche du régime de Libreville avait immédiatement tenté de jeter l’opprobre sur ce retrait en indiquant que le dossier de candidature de Zibi Abeghe n’a pas été validé par le Centre gabonais des élections (CGE). Qu’importe, cela ne change rien à la dynamique au sein du regroupement de l’opposition qui met désormais tout en œuvre pour la désignation de ce candidat consensuel.
C’est donc au sein d’Alternance 2023 que se joue désormais l’avenir du pays. D’ailleurs, plusieurs personnalités politiques de l’opposition qui observaient, jusqu’ici, une forme de neutralité se disent prêtes à s’investirent aux côtés du candidat désigné par la plateforme. Tout comme les regroupements de la société civile, les mouvements des femmes, des jeunes, les notables, les organisations syndicales… L’heure est à la mobilisation pour sauver le pays du gouffre.
En ce jour décisionnel l'espoir du peuple se fonde à la désignation d'un candidat unique à l'alternance 2023,afin qu'au soir du 26 août cette nation change d'histoire de ce fait nous voulons quelqu'un de neutre n'ayant travaillé de prêt ou de loin avec Bongo père et Bongo fils .
Mon choix se porte naturellement vers Hugues Alexandre Barro Chambrier et , j'espère que de cette concertation, on sortira avec lui comme seule et unique challenger de boa
S'il sort de l'ethnie fang. La France politique, Ali Bongo, Mborantsuo, Boukoubi, Milebou et Nzouba-Ndama tout sauf un fang, la garde présidentielle, la gendarmerie, Matha et le cge ne l'accepteront pas...Autant Barro Chambrier pour le consensus.
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