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Politique

Bulletin unique : Le PG41 menace de rappeler tous ses commissaires et responsables au CGE si ce mode électoral est validé

IMG Louis Gaston Mayila, le président du PG41. Photo d'archive.

A 24 heures de l’ouverture de la campagne électorale pour l’élection présidentielle du 26 août 2023, la tension est de plus en plus vive suite à l’adoption par le Centre gabonais des élections  (CGE) d’un mode électoral qui consacre un bulletin unique combinant l’élection du président de la République et celle des députés à l’Assemblée nationale.  Après les déclarations de contestation du regroupement Alternance 2023 et celle de la société civile à travers le Copil citoyen, le tour est revenu à la plateforme PG41

 

Dans une déclaration rendue publique, hier mercredi 9 août 2023,  le regroupement que dirige Louis Gaston Mayila menace de rappeler tous les commissaires et responsables, membres du bureau du Centre gabonais des élections ( CGE) au cas où « cette hérésie » persistait.  «  Le PG.41 s’oppose donc avec la dernière énergie à cette manœuvre despotique qui tend à diluer la qualité de nos Institutions. L’option du  bulletin unique pour l’élection du Président de la République est celle des députés à l’Assemblée nationale  est une erreur grave qui ne  peut s’établir comme une opportunité pour les électeurs, pour le pays et pour toute la classe politique », fustige le PG41.

 

Le regroupement politique indique  en outre qu’il ne saurait «  cautionner cette volonté manifeste des gouvernants à vouloir dénaturer et à rabaisser les pouvoirs du Président de la République, chef de l’Etat, dont l’élection repose sur un siège unique, donc national, pour relever celui des députés élus pour représenter une circonscription ou localité électorale sur les 143 existants en République gabonaise. »

 

Le PG41 ne manque pas d’interpeller le président de la République, le chef du gouvernement, le président   du Senat et celui de l’Assemblée nationale sur leur responsabilité. Car, poursuivent Louis Gaston Mayila et les siens,  « Le peuple gabonais vous observe et vous écoute.  N’oubliez pas  que le serment par lequel vous êtes investis vous met toujours face à ce peuple au nom duquel la Cour constitutionnelle se prononce et se prononcera. »

 

 

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