Après les actes de tortures et d’abus sexuels sur leur client, survenus dans la nuit du 04 février dernier, les avocats de l’ancien ministre, Justin Ndoundangoye avaient exigé des autorités judiciaires en charge du dossier la libération sans condition de leur client.
Deux jours après, cette demande est restée lettre morte. Ni le président de l’Assemblée nationale, ni le juge d’instruction, encore moins le ministre de la Justice, le procureur de la République et le directeur de la prison centrale de Libreville n’ont daigné apporter une réponse. Un silence considéré par Me (s) Cédric Maguisset, Calvin Job et Ruffin Nkoulou Ondo (tous les trois avocats de Ndoundangoye) comme un mutisme approbateur, une complicité fâcheuse et une abdication face à des actes portant atteinte à la dignité humaine.
Pourtant, souligne Me Calvin Job dans le communiqué rendu public ce jour : « cette demande de mise en liberté part du constat que les tortures et traitements inhumains et dégradant sur l’honorable Justin Ndoundangoye rendent sa détention incompatible avec la sûreté et la sécurité nécessaires dont jouit toute personne en détention préventive ».
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