Suspension des négociations par la Fecorefi : Pulchérie Mateya dit être déçue par cette décision

Pulchérie Mateya, présidente du Synaperdouane.

C’est la guerre ouverte au sein des syndicats des régies financières.  Alors que le 26 juillet dernier, les syndicats regroupés au sein de la  Fédération des collecteurs des régies financières (Fecorefi) décidaient de la suspension de leur participation au comité d’administration au motif que le gouvernement refuse  d’appliquer les textes liés au paiement des primes (du moins des bonus portant sur   la performance), Pulchérie Mateya, la présidente du Synaperdouane,  vient d'attaquer cette décision.

Dans une interview accordée  à nos confrères du média Vatricof, la syndicaliste dénonce la posture hypocrite de Sylvain Ombindha Talheywa III et les siens.  « La Fecorefi avait été prévenue d’un dialogue sans issue claire » souligne-t-elle. Avant d’ajouter ; «  nous avons tous été ensemble dans un mouvement de grève, nous avons été surpris que ce soit eux qui aillent  à ce comité technique alors que le Secrétaire général avait biaisé les choses en ne respectant pas la parité au niveau de la concertation. La Fecorefi est allée s’asseoir à la table des négociations sans les autres partenaires. »

Pis, la présidente du Synaperdouane fustige le fait que les revendications de la Fecorefi soient portées sur les questions d’argent alors qu’il y a des problèmes bien plus importants. « Nous avons tout simplement constaté qu’elle (la Fecorefi) se plaisait à aller à ce comité juste pour nous faire de petits rapports et de nous informer de ceci  et de cela, simplement pour les primes. Or, ce comité n’est pas fait que pour cela, mais aussi pour le fonctionnement des administrations qui sont dénommées en son sein. Je regrette aussi que ce ne soit que le comité des collecteurs alors que nous avons des gestionnaires d’autres administrations. »