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Exercice militaire Gabon-France : Marins français et gabonais engagés à mieux protéger les ressources et le territoire contre les pirates

IMG Le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre, fleuron de la marine nationale française. Crédit photo Gabonrevie

En mission dans le golfe de Guinée, le porte-hélicoptère amphibie Tonnerre de l’armée française,  a effectué au début du mois d’août une escale au Gabon. Objectifs : mener avec les marins gabonais des exercices pour mieux protéger les ressources et le territoire contre les pirates et trafiquants de tout genre. En plus des exercices, l’armée française a organisé une exposition d’équipements militaires dans l’optique de doter l’armée gabonaise de ces outils de pointe.

 

L’opération  qui avait été guidé par le 1er maître Raphaël présente un drone adapté à la surveillance du territoire du Gabon, couvert à 85 % de forêt équatoriale. « C’est un drone de reconnaissance, équipé de caméras qui sont à la fois de jour, de nuit, et thermique, ce qui permet vraiment de visualiser tout ce qu’il se passe et rien ne peut nous échapper. », a expliqué à cet effet l’officier de la marine française.

 

En plus de cet équipement, la partie française a exposé des embarcations dédiées à la surveillance de la côte et même des mangroves, des hauts lieux de trafics en tout genre au Gabon. « Ces embarcations-là sont faites pour la reconnaissance de plages, avec les véhicules de l’armée de Terre, pour sécuriser l’ensemble », a relevé  le 1er maître Raphaël.

 

Du reste, l’armée française a aussi exposé des véhicules tout-terrain et des armes non létales pour neutraliser des braconniers ou des orpailleurs violents. L’une des stars de l’exposition est un hélicoptère NH90 piloté par le capitaine Nicolas. « On a un radar météo qui prend jusqu’à 300 milles nautiques [soit 555 kilomètres, NDLR] et ça nous permet de détecter des bateaux et, soit arraisonner le bateau si c’est une histoire de piraterie, soit le laisser tranquille si c’est une embarcation normale », explique l’officier français.

 

Au terme de l’exposition, Libreville aurait ouvert des négociations pour l’acquisition d’un hélicoptère afin de renforcer sa flotte.

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