Le leader religieux, Georges Bruno Ngoussi, était face à la presse pour dire sa désapprobation face à ce qu’il a qualifié de mesures discriminatoires. En effet, les ministres Guy Patrick Obiang (Santé) et Moussa Adamo (Défense) ont fait irruption dans les églises, le dimanche 14 février dernier, pour vérifier le respect de l’application des mesures gouvernementales notamment, celle interdisant tout rassemblement de plus de 30 personnes.
Pour savoir si oui ou non la limitation du nombre de personnes est obligatoire et respectée partout notamment dans les marchés ; arrêts bus ; hôpitaux etc, l’homme de Dieu s’est rendu au marché Mont-Bouet où il a eu du mal à circuler, du fait d’un flux important de personnes qui ont tous accédé à ce lieu sans test PCR négatif.
Selon ce membre de la société civile, « Ce qu’on ne comprend pas, c’est que les lois de notre pays soient toujours discriminatoires ». Avant de rajouter que la limitation à 30 personnes par rassemblement et la présentation de test Covid négatif comme visa pour accéder à un lieu de culte, représente un acharnement contre ces lieux de prières. Comment comprendre qu’un culte en plein air soit interdit au motif fallacieux de la contamination à la covid-19, alors que toutes les autres mesures sont respectées ?
Le Pasteur Ngoussi a demandé aux fidèles de prier eux pendant trois dimanches consécutifs, et pendant ce temps, lui il sillonnera les lieux à haute concentration humaine comme le laboratoire Pr GAHOUMA, le marché Mont-Bouet et les arrêts-bus. Là-bas, où il prêchera probablement la bonne nouvelle tout en mettant en évidence l’application à géométrie variable desdites mesures.
Votre adresse email ne sera pas publiée. Les champs marqués * sont obligatoires